Remplacement des relais de Peillon

Le sécateur dégage le pied des voies

12 janvier 2013, 7 heures du matin, nous nous retrouvons chez William avec notre matériel de grimpe et quelques outils supplémentaires pour jardiner et jouer les métallos. Après un petit café, quelques kilomètres de route, et deux ou trois lacets de sentier pédestre très vite avalés, nous nous retrouvons au pied des secteurs les plus populaires du site d'escalade de Peille-Peillon.

Les jardiniers

Nous commençons par le secteur « derrière le bloc ». Jean sort la fiche de relevé d'un premier état des lieux sur l'usure des relais, et Pippa, les nouveaux maillons de relais gracieusement fournis par le CD 06 de la FFME. Pierrot et William ont chacun une disqueuse, et Noé fait déjà chauffer son sécateur et ses chaussons.

Les cordées se forment, et nous nous élançons vers les relais pour une nouvelle inspection. Quelques rares semblent encore presque neufs : certaines voies un peu excentrées sont moins fréquentées que les autres. Pour une bonne partie, le mousqueton du relais présente un léger marquage du passage de la corde. Nous les notons « à surveiller ». La dernière partie des relais montre des mousquetons dit « gorgés ». Ils révèlent les voies les plus populaires du site dont il est temps de rafraichir l'équipement.

La disqueuse chante

Si la disqueuse n'avait pas fait l’ascension de la voie accrochée au baudrier du grimpeur, la voilà vite en train de s'élever dans les airs suspendue à une boucle de corde. Après avoir joué deux morceaux de musique métallique, le vieux mousqueton est décroché puis remplacé par un maillon tout neuf et un anneau tout rond. La durée de vie de ce système mis en place est plus longue car l'usure se trouve répartie sur tout le tour de l'anneau.

Gros plan sur les relais gorgés

Entre les prises de note qui révisent la fiche d'état des lieux, les inspections et remplacement des relais, quelques aménagements du pied des voies pour maitriser la végétation la plus envahissante, et quelques minutes consacrées à de sommaires prises de vue, les affaires vont bon train, et nous nous décalons vite sur les secteurs de « chez Pierrot », puis ensuite des « baous roux ». Le bout de la falaise se présente en même temps que la fin de l'après-midi.

Les quelques grimpeurs et grimpeuses croisés se sont montrés coopératifs et reconnaissants. Le soleil a été généreux, et la journée, bien agréable.

Vidéo du remplacement d'un relais

Les disqueuses jockeys